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PRESENTATION DE RESOMYCLe Centre National de Référence de la Mycologie et des Antifongiques est chargé par la Direction Générale de la Santé, de répertorier les cas de mycoses invasives survenant en France. Le but de cette surveillance est d'améliorer nos connaissances sur ces infections et donc leur prise en charge. RESOMYC est un serveur interactif où les données épidémiologiques sur les mycoses invasives survenant en France métropolitaine et dans les DOM-TOM sont mises à jour en temps réel et accessibles à tous les membres du Groupe d'Etude des Mycoses en France (GEMF). Toutes les données resteront strictement confidentielles et ne seront utilisées qu'à des fins de recherche. Leur recueil par le biais de RESOMYC a été autorisé par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés le 26 janvier 2004. Conformément à la déontologie médicale et aux dispositions de la loi informatique et liberté (articles 26, 27, 34 et 40 de la loi n°78-17 du 6/01/1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés), tout patient concerné peut avoir accès à ces données afin de les faire rectifier ou supprimer s’il le souhaite, en effectuant sa demande par écrit à son médecin qui la transmettra à l’administrateur du système. Personne ne peut se connecter à RESOMYC sans un login et un mot de passe personnel fournis par l'administrateur du système. Seuls les professionnels de santé prenant en charge des patients (cliniciens, microbiologistes et mycologues) peuvent utiliser ce serveur Le système est hiérarchisé et cloisonné de façon à protéger la confidentialité des données. L'administrateur définit les groupes d'utilisateurs (de niveau 1 à n).. Ainsi, plusieurs utilisateurs de niveau 3 dépendent d’'un même utilisateur de niveau 2 (ex : plusieurs services cliniques dépendent d'un même laboratoire de microbiologie/mycologie) et tous dépendent de l'administrateur. Les données de niveau 3 ne sont accessibles qu'à l'utilisateur de niveau 2 dont elles dépendent (en clair, les données correspondant à un patient hospitalisé dans la ville A ne sont pas accessibles pour le clinicien ou le microbiologiste de la ville B, ni celles du service d'hématologie de l'hôpital X au service de maladies infectieuses de ce même hôpital). C'est l'administrateur qui crée cette arborescence en fonction de l'existence de collaborations déjà actives dans le cadre du GEMF ou d'après les nouvelles inscriptions. Le système peut évoluer à tout moment. La surveillance nationale comprend la surveillance des mycoses exotiques, de la cryptococcose et des mycoses rares, la surveillance régionale, limitée à certaines régions, comprend la surveillance des fongémies à levures et des aspergilloses invasives. |
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